Le Mot de l'Editeur :
" Par un jour d'été 1862, sur les
berges de la Tamise, un jeune professeur d'Oxford, poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes d'un de ses amis.
Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train d'improviser Alice au pays des merveilles. Assise au bord de la rivière, Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un
lapin blanc pressé de regagner son terrier. N'hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Et voici le chat de
Cheshire à l'étrange sourire, la terrible Reine de cœur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson...Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde,
surréel et symbolique, est resté le nôtre. "
Mon avis :
Il y a quelques années je lisais les vrais contes de Charles Perrault (vous savez ceux qui sont dépourvus de chichis enfantins et si moralisateurs) et j’avais adoré connaître l’origine des contes de fées que Walt Disney nous sert de génération en génération. Ainsi j’ai eu envie de pousser la curiosité et de me procurer cette version originale de l’histoire d’Alice.
Ce livre, et surtout cette édition, a tout pour plaire: une couverture magnifique, un livre extra fin (et donc commode pour les grands lecteurs en manque de place que nous sommes), une préface très intéressante et un prix dérisoire.
Lewis Carroll nous plonge dès les premières pages dans un monde totalement loufoque, avec des personnages inattendues et des événements totalement imprévisibles. Il nous entraîne à la suite d’Alice, enfant de bonne famille et curieuse comme pas deux, dans un pays souterrain inconnu et très peuplé.
J’ai beaucoup aimé retrouver les traits de caractère typiques d’un enfant comme la gourmandise, la candeur, le fait de parler avant de réfléchir et l’aspect "madame je sais tout ". J’ai aussi beaucoup aimé que les scènes du livre se suivent en ordre logique sans de réelles coupures d’unité de temps.
Par contre j’ai trouvé trop facile l’aspect du "je grandis et rapetisse quand je le veux". De même, j’ai eu du mal à comprendre toutes les allusions est jeux de mots qui, c’est vrai, en anglais doivent couler de source.
En bref, si vous êtes curieux et que vous avez envie de vous évadez dans un monde parallèle, ce livre saura vous ravir à coup sur
Et ci-dessous la bande annonce du film Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton pour vous mettre dans l’ambiance ! (en VOSTF)