Le Mots de l' Editeur :
" Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de
se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, ne lui avait pas été présenté !
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord
Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire.
Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense
qu’Alexia est responsable. Mais que se trame -t-il réellement dans la bonne société londonienne ? "
Mon avis :
Accrochez vous, ce qui suit va sûrement provoquer en vous une pulsion que tout lecteur compulsif connaît et n’apprivoise pas toujours (selon les jours c’est plus facile, si, si, je vous assure), le fameux : JE LE VEUX, JE LE VEUX où est ma carte bancaire ? !!
Ce livre commence tout doucement, un peu trop doucement même car figurez vous que j’ai bien faillit l’abandonner au bout d’une cinquantaine de pages seulement. Je n’arrivais pas entrer dans l’histoire avec sont trop plein de détails sur la bonne société londonienne du XIXe siècle et ses principes (oui, sa Majesté à parfois du mal à zigzaguer entre les époques). J’ai trouvé que l’histoire mettait un peu trop de temps à se mettre en place, mais ce qui m’a le plus déroutée c’est le style narratif.
Comme je le disais juste au-dessus, j’ai faillit abandonner et sachez que dans cette phrase le mots clef est "faillit", car si je l’avais fait je n’aurais pas pu apprécier :
- Le caractère plus que prononcé de Mademoiselle Alexia Trabotti. Elle n’a pas sa langue dans sa poche pour une jeune femme de bonne famille, mais ce qu’elle à encore moins dans sa poche se sont ses yeux et son sens de l’observation. Son talent, au milieu de toutes ces créatures comme les vampires et les loups garous, fait office d’antidote extra puissant (stop !! je n’en dirais pas plus, le spoiler est interdit dans mon royaume). Je n’aurais pas non plus souris devant son effronterie, son attachement à son ombrelle qui n'a rien d'ordinaire et admiré sa détermination mais aussi sa hardiesse (en tout point intéressante, surtout à partir du milieu du livre, si je puis dire).
- Lord Maccon (et non pas Bacon comme me l’a suggéré mon esprit pendant quelques pages avant de comprendre son tort) et son habileté à manier les sous entendus à la truelle, mais aussi son sens pratique, son autorité et ses charmes loin d’être superflus.
- Les joutes verbales de ses deux personnages cités ci-dessus.
- L’extravagance de lord Akeldama qui vaut vraiment le détour.
- L’ambiance feutrée et douce des robes, chapeaux et autre coquetteries (sa Majesté aime le luxe et le faste, ce n’est point un secret).
- L’originalité de cette histoire mêlant la retenue, l’intelligence scientifique du XIXe siècle et le paranormal. Tout ça dans un langage châtié (avec quelques écarts, soit, mais bienvenue) et dans une ambiance où l’on pourrait presque sentir l’odeur du thé et des petits gâteaux flotter au dessus de nos têtes.
En bref, si je n’avais pas lu ce roman jusqu’au bout je n’aurais pas passé ce moment si agréable en compagnie d’Alexia et des personnages qui font ce roman. Même si j’ai quelques fois eu du mal à suivre (surtout à cause des discours scientifiques qui n’on jamais été mon fort), je l’ai lu en une soirée et jusque tard dans la nuit. Je suis conquise par cette histoire et je lirais la suite sans hésitation.
Remerciements : je remercie beaucoup Mypianocanta car sans sa générosité je n’aurais pas passé un moment aussi savoureux.